La Voix du Nord - 29 juin 2015
BAVAY. Hercule avait ses douze travaux. César aura droit à douze tableaux. Les 4 et 5 juillet prochains, Bavay remontera le temps pour renouer avec son passé antique, à l'époque ou Bagacum (le nom antique de Bavay), était la capitale des l'un des peuples gaulois ou belges du nord/nord-est de la Gaule : les Nerviens. Imaginez. Des gladiateurs se livrant à des combats épiques. Des démonstrations de fauconnerie. D'archerie. Un camp de légionnaires romains recréé, avec démonstrations et clou du spectacle, le son et lumière, retraçant le destin exceptionnel de l'empereur Jules César, le tout, en plein cœur du forum antique de Bavay. Deux représentations seront données le 3 et 4 juillet à partir de 22 h 30. Entre 150 à 200 participants, tous bénévoles, joueront sa naissance jusqu'à son assassinant, en passant par son ascension au grès des terribles batailles. «On survole les grandes lignes. Il faudrait au moins quarante spectacles pour retracer toute la vie de Jules César, et encore... », s'amuse Marcel Marino, celui qui incarnera Pompée le Grand, gendre de l'empereur. Une heure de spectacle gratuit, mis en scène par Joël Beyaert, qui voulait livrer «la grande histoire de son idole », le son et lumière compte dans lequel l'empereur côtoient des personnages historiques comme Cléopâtre, ou encore Brutus, l'homme qui a porté le coup de grâce à l'empereur.
WIKIPEDIA:
Jules César (latin : Caius Iulius Caesar IV à sa naissance, Imperator Iulius Caesar Divus après sa mort) est un général, homme politique et écrivain romain, né à Rome le 12 ou le 13 juillet 100 av. J.-C. et mort le 15 mars 44 av. J.-C. (aux ides de mars)5, dans la même ville.
Son destin exceptionnel marqua le monde romain et l'histoire universelle : ambitieux et brillant, il s’appuya sur le courant réformateur et démagogue pour son ascension politique ; stratège et tacticien habile, il repoussa les frontières romaines jusqu’au Rhin et à l’océan Atlantique en conquérant la Gaule, puis utilisa ses légions pour s’emparer du pouvoir. Il se fit nommer dictateur à vie, et fut assassiné peu après par une conspiration de sénateurs. Il fut divinisé et son fils adoptif Octave, vainqueur de Marc Antoine, acheva la réforme de la République romaine, qui laissa place au principat et à l’Empire romain.
Sous la République romaine, dans la littérature et l’épigraphie latine, un imperator est un magistrat titulaire de l’imperium, pouvoir suprême de commandement militaire et civil. Imperator est également un titre honorifique porté par certains commandants militaires, surtout à la fin de la République et durant les guerres civiles. Après une victoire importante, les soldats rassemblés saluaient leur général du nom d’imperator, acclamation nécessaire pour obtenir l’accord du Sénat pour un triomphe. Le général acclamé imperator avait le droit de porter ce titre après son nom jusqu’à la célébration de son triomphe, après lequel il devait l’abandonner en même temps que son imperium.
À partir du moment où le triomphe est l’objectif de nombreux ambitieux Romains, l’histoire de la République abonde en cas où les légions furent invitées, selon l'expression latine, à saluer imperator leur général.
Le titre d’imperator fut conféré
- en 90 av. J.-C. à Lucius Julius Caesar, parent de Jules César,
- en 84 av. J.-C. à Pompée,
- en 60 av. J.-C. à Jules César, en 45 av. J.-C.
- de nouveau à César, en 44 av. J.-C.
- à Marcus Junius Brutus,
- et en 41 av. J.-C. à Lucius Antonius (frère de Marc Antoine).